/image%2F0221448%2F20141201%2Fob_6826e2_lac.jpg)
Mon premier séjour en Pologne se concentre exclusivement sur une seule de ses 16 régions administratives ou voïvodies, à savoir la Petite Pologne (Małopolskie en polonais). Située à l'extrême sud du pays, la région s'étend au pied des Carpates polonaises et compte Cracovie pour chef lieu.
Point de départ et d'arrivée de ma randonnée, Cracovie réunit en son seul centre historique un patrimoine architectural riche et varié, miraculeusement préservé.
A elle seule, la voie Royale qui traverse la vieille ville du nord au sud offre au marcheur de nombreux monuments d'époques et de styles différents (Renaissance, néogothique, baroque).
Vestiges médiévaux, le barbacane et la Porte Saint-Florian témoignent des fortifications en brique de l'époque.
Sitôt la Porte franchie, la rue Pijarska abrite de nombreuses toiles tandis que l'artère Floriańska conduit vers le sud.
J'avais beau avoir lu que la Place du marché principal (Rynek Glowny) s'enorgueillissait de son statut de plus grande place médiévale européenne, la surprise n'en fut pas moins grande !
Flanquée de deux tours en brique de forme et de hauteur différentes, la Basilique Sainte-Marie domine la cité et contemple à ses pieds l'ancienne Halle aux draps (Sukiennice) avec ses arcades et ses boutiques d'artisanat, la Tour de l'Hôtel de ville et l'église Saint-Adalbert.
De jour comme de nuit, sous les jeux de lumière naturelle ou artificielle, les façades des monuments et des maisons de ville mitoyennes confèrent à Cracovie un charme sans cesse renouvelé. Animée par les artistes, les commerçants, les touristes, parcourue par les piétons et les calèches traditionnelles polonaises, la Grand Place ne semble jamais se reposer. Moi non plus à force d'en faire le tour !
A proximité de la voie Royale, de nombreux orchestres se produisent tandis que d'autres belles places et édifices parsèment le centre-ville, à l'instar du théâtre Slovacki, de la place du petit marché (Mały Rynek), de l'église de la Sainte Trinité et du Monastère dominicain à l'est et de l'église Saint-Jean Baptiste et Jean l'Evangéliste à l'ouest.
Plus au sud, la colline fortifiée de Wavel abrite deux autres joyaux : le château royal ou Zamek Królewski et la cathédrale.
Le premier vaut surtout pour ses cours (dont la cour Renaissance) et ses remparts, moins pour son musée malgré de belles salles et les appartements royaux.
La seconde s'admire à l'intérieur (pas moins de neuf chapelles, de nombreuses cryptes et un mausolée pour le moins hétéroclite en l'honneur des rois et reines, d'un président, de généraux et d'artistes) comme à l'extérieur (tour de la cloche d'argent, chapelles Vasa et Sigismond, tour du Vicaire).
La colline constitue un lieu privilégié pour contempler la ville et la courbe de la Vistule.
Sur la rive opposée, je rejoins l'ancien quartier juif de Kazimierz, dont la population a été décimée durant la seconde guerre mondiale.
Entre cimetières juifs (Remu'h et nouveau cimetière) et synagogues (vieille synagogue, Izaak, Tempel), il règne aujourd'hui une atmosphère bohème avec de nombreux cafés, bars et restaurants où résident et s'expriment des artistes contemporains.
Commenter cet article