Kapiti Island, l'île aux oiseaux

5h30 : lever matinal pour une heure de train, dix minutes de bus et autant de bateau pour atteindre Kapiti Island, distante de la côte ouest d'à peine huit kilomètres.

Véritable sanctuaire, l'île représente une des plus importantes zones protégées du pays malgré sa taile modeste. Les programmes d'éradication des prédateurs et de limitation du nombre de visiteurs permettent la protection et la réintroduction de nombreuses espèces d'oiseaux endémiques.

Les sentiers Rangatira Loop, Trig Track et Wilkinson Track permettent de marcher à travers la forêt et d'accéder au sommet Tuteremoana (521 mètres). En parcourant ainsi l'île dans sa largeur, en ornithologue amateur, j'écoute et observe une variété de chants et de plumes.

Je surprends et parfois me fait surprendre par le tui, aux plumes bleu nuit irisé avec deux boules blanches de plumes sous le cou, le kereru ou carcophage de Nouvelle-Zélande, grand pigeon à la poitrine blanche, le hihi ou meliphage hihi au plumage noir bordé de jaune sur les rémiges et le flanc, le toutouwai ou miro rubisole, passereau minuscule comme perché sur des échasses qui vient chercher de la nourriture dès que vous grattez le sol. Je n'oublie pas le korimako ou meliphage carillonneur au plumage vert sombre, le weka, gros rale incapable de voler mais marcheur rapide et chapardeur qui lorgne sur mon déjeuner, ni le kaka ou nestor sublime, perroquet brun et rouge de taille imposante.

Mon esprit s'envole l'espace d'une journée.