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Briançon, sous-préfecture des Hautes-Alpes et plus haute ville de France perchée à 1.326 mètres d'altitude, offre aux randonneurs une situation idéale.
A proximité de l'Italie, au carrefour de nombreuses vallées, entre le parc national des Ecrins et le parc régional du Queyras, la cité du Dauphiné est traversée par la Durance et s'enorgueillit de l'inscription à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO de nombreuses fortifications de Vauban.
Ce premier épisode se consacre à de courtes randonnées directement accessibles depuis le centre-ville et proposant de magnifiques points de vue sur Briançon et sur différents éléments de son patrimoine architectural.
En chemin se découvre le fort des Sallettes, édifié par Vauban entre 1709 et 1712 dans le but de surveiller la route venant de l'Italie. Redescendre à travers le bois de Pinée évite d'emprunter les mêmes lacets et découvre de nombreux pins noirs auxquels s'ajoutent des digues en terre appelées merlons, l'ensemble protégeant les habitations des chutes de blocs.
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A partir du fort des Sallettes, un autre itinéraire à flanc du Rocher de l'Ombre s'immisce dans la forêt avant de franchir la Durance dans le hameau de Fontenil.
Le chemin conduit au pont d'Asfeld qui permet de franchir les gorges de la Durance avant de rejoindre la cité Vauban. Cette dernière est dominée par la collégiale Notre-Dame qui arbore fièrement ses deux tours et son cadran solaire. L'artère principale de la vieille ville répond au nom de Grande Gargouille en raison de la canalisation à ciel ouvert, creusée en son milieu depuis le Moyen Âge.
Ces deux premières ballades révèlent en ce début de mois de juin une flore généreuse et épanouie, agrément de paysages découverts ou redécouverts tout au long de mon séjour.
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